Mes pires expériences sur Instagram
Je traîne beaucoup (trop?) sur les réseaux sociaux. D’une part pour alimenter les miens, mais aussi pour alimenter ceux de mes clients puisque je suis entre autres Community Manager pour plusieurs marques. L’avantage, c’est que cela me permet d’avoir une bonne vue d’ensemble d’Instagram et consorts, d’avoir à la fois le point de vue d’une utilisatrice, d’une “influenceuse” diront certains, mais aussi celui d’une marque. Et, du coup, de faire parfois des expériences un peu…étranges sur ce réseau.
Aujourd’hui je vous raconte mes pires expériences sur Instagram, certaines sont drôles, loufoques et d’autres juste flippantes…Vous me direz ce que vous en pensez, vous qui avez un regard extérieur. Go !
Mes pires expériences sur Instagram : la psychopathe
Je reçois un jour un MP d’une fille qui m’explique qu’elle me suit parce qu’elle a accouché en même temps que moi, mais avec beaucoup moins de chance puisque ses jumeaux sont nés avec 3 mois d’avance. Le garçon s’en sort pas trop mal, la fille beaucoup moins bien. Elle me raconte toute son histoire, avec énormément de détails (ça s’apparentait plus à un livre qu’à un message ;-), forcément ça me touche parce que moi mon bébé est à la maison et pas en néonat’. Moi, bonne poire, je lui demande de temps en temps des nouvelles. Ca empire, la fille ne va pas bien du tout, elle a été appelée en pleine nuit, ils vont peut être arrêter les soins.
Et puis un beau jour, son compte (qui était privé, et que du coup je ne suivais pas) passe en public. Je vois sa petite famille : elle a effectivement des jumeaux, plus vieux qu’annoncés, et surtout en parfaite santé. Ils se baladent, ils sont dans l’avion, aucune trace de la néo-nat’ en cours. J’ai bloqué cette psychopathe / schizophrène qui vit dans ses délires…Clairement une de mes pires expériences sur Instagram, qui fait bien flipper !
La fausse gagnante
J’organise un concours sur la page d’un client, avec vraiment un beau lot que tout le monde voulait gagner. Je tire au sort et j’annonce la gagnante genre “Marie Dupont, contacte-nous en MP.” Et deux secondes après, je reçois un message : Salut, c’est Laure Martin, j’ai gagné le concours, voilà mon adresse“. Bien tenté. J’imagine que ça passe avec plusieurs community managers qui se relaient, mais là, c’est un fail. Try again !
Mes pires expériences sur Instagram : le partenaire malhonnête
Cela arrive assez souvent en fait, voici un exemple parmi d’autres pour celles qui ne savent pas exactement comment se passe un partenariat. Une marque d’accessoires pour téléphone F***P (que je connais et que j’utilise) me propose de parler de ses produits contre le produit en question offert. J’accepte, et le lendemain j’ai déjà le colis dans ma boîte aux lettres.
Arrive alors un mail de 18 pages du style : vous commencez par vous filmer face caméra en disant que xx, vous écrivez ceci cela. Vous mettez le lien, vous filmez le produit, vous montrez comment ça se place, etc. Honnêtement, il devait me demander au moins 15 storys, avec à chaque fois tellement de texte à mettre que ça occupait tout l’écran. Je leur ai donc dit que je me rétractais car ce travail méritait salaire, et qu’ils pouvaient récupérer leur colis.
Revirement de situation :
Ah mais oui, je comprends tout à fait, pas de soucis, on vous paye xx€ pour les storys et un % des ventes effectuées avec votre code promo. Bon ça partait mal, mais ils se rattrapent. Je fais les storys (j’ai mis UNE HEURE pour tout publier), je fais 4 ventes, et la marque refuse de me payer les commissions. Désolés, 4 ventes, ça ne fait pas assez. On ne paye pas. Refaites des storys pour voir. Je les ai bien remis à leur place, mais je n’ai pas eu mes commissions et je déplore ces pratiques malhonnêtes.
Il faut savoir que malheureusement, ce genre de pratique est répandu. On te propose un partenariat, dès que tu as accepté on te demande 1000 trucs qui n’était pas prévus. Ou on te demande de tourner un vrai film gratuitement. On n’a pas de budget ma p’tite dame ! Ou on fait trainer le paiement 1000 ans. Les coulisses ne sont pas toujours roses…
Le meilleur du pire des excuses prises de tête
Parmi mes pires expériences sur Instagram, citons aussi la bêtise / l’intolérance humaine. Déjà fort marquée dans la vie de tous les jours, elle s’accentue sur les réseaux où les gens se sentent tout puissants derrière leur ordi. Tu discutes avec des filles – parfois de façon très régulière, et sur la durée. Et puis tout à coup, elles prennent les tours, te reprochent quelque chose et, sanction suprême : elles se désabonnent. Tant pis pour toi, tu n’avais qu’à être de leur avis.
Exemple :
- Une fille qui venait de gagner de concours et qui se désabonne deux jours après. Ah, non mais en fait, rien à voir avec le concours, mais tu as parlé du lait infantile Modilac et moi ce genre de contenu me gêne. Je ne suis pas pour le lait infantile. C’est vrai qu’il y a ici tout un débat (LOL) : faut-il être pour le lait infantile ? (petite pensée à celles qui ne veulent pas / ne peuvent pas allaiter). Les voitures 5 portes ? Les escaliers pour monter à l’étage ? Les chaussettes pour ne pas avoir froid ? Pour ou contre ? Bref, jamais rien vu d’aussi ridicule et sujet à…rien en fait. Pas de débat.
- Sachez, amies mamans, que je suis beaucoup trop pro-allaitement. Quand j’annonçais que l’allaitement me faisait mal mais que je m’accrochais (ça a toujours été le cas le temps que ça se mette en place), on m’a dit que j’incitais trop à allaiter. T’as mal = t’arrêtes, basta, ne viens pas culpabiliser celles qui ne s’accrochent pas. Et puis quelques mois plus tard, pour le sevrage, j’étais beaucoup trop anti-allaitement. Parce que j’ai osé dire qu’il était temps de passer à autre chose, et qu’on ne peut pas dire ça de l’allaitement. Vous comprenez, ça décourage celles qui veulent allaiter. #onnepeutpasgagner
- Je suis aussi culpabilisante quand je parle de perdre mes kilos de grossesse (aucun respect pour celles qui n’y arrivent pas !). Je tue les petits commerces quand je fais un achat sur Internet. Et puis je favorise la surconsommation quand j’achète un truc chez Action…Eh oh, j’ai le droit de vivre ou il faut demander la permission ?
En rire ou en pleurer ?
Voilà, voilà. “Mes pires expériences sur Instagram” voulait un article drôle mais au final je ne sais pas s’il faut rire ou pleurer…ou quitter les réseaux LOL. Vous en pensez quoi ? Vous avez plutôt eu des bonnes ou des mauvaises expériences sur Insta ?
Et si vous êtes plus bienveillante, ouverte d’esprit, tournée vers les échanges, n’hésitez pas à me rejoindre sur l’Instagram d’Happy and Baby, bonne humeur garantie 🙂