Journal de Grossesse #3 : Le premier trimestre

C’est reparti pour le journal de grossesse ! Je l’avais tenu de façon hebdomadaire pour Louis, (si vous voulez un compte-rendu sensations / suivi / prise de poids détaillé c’est par là) et mensuelle pour Garance. Il sera probablement mensuel aussi pour Baby 3 – si je ne suis pas trop accaparée par mon travail 🙂

On commence en tout cas par le premier trimestre de grossesse, puisque comme beaucoup de futures mamans j’attendais le passage de l’écho T1 pour vous annoncer la grande nouvelle. C’était sans compter sur des marqueurs sériques mauvais qui ont laissé planner une suspicion de trisomie 21. Bref, j’y reviendrai.

Bref, ce premier trimestre, comment le résumer ? Si je devais mettre des emojis, ce serait celui qui s’endort, celui qui a la nausée et celui qui a peur . Voilà, c’est parfaitement représentatif puisque ces trois mois se sont réduits à fatigue, nausées et stress.

Premier trimestre de grossesse et…nausées !

Les nausées m’ont épargnée pour ma première grossesse, beaucoup moins pour ma deuxième. Mais là je crois que j’ai tiré le gros lot : nausées +++ quasiment en permanence. Un peu plus light le matin (quoique), très fortes à partir de 15-16h et jusqu’à ce que je me couche. C’est d’ailleurs comme ça que j’ai su que j’étais enceinte avant même de faire le test : je les ai reconnues, les scélérates. Si j’avais réussi à peu près à atténuer les nausées de grossesse il y a deux ans, cette fois-ci rien n’y faisait. Résultat : j’ai eu beaucoup de mal à manger, rien ne me faisait envie et j’ai peu grossi. (moi qui ai la grossesse plutôt généreuse, à 3 mois j’étais déjà à +6 kilos pour Louis…). Se baisser dans la douche pour laver les enfants le soir, avec la gerbe, a été un pur bonheur.

J’ai eu droit à un haussement d’épaules de la part de Monsieur, peu porté sur l’empathie, qui a conclu : “Mais, tu vomis même pas”. Et la question récurrente de la part des proches : Ah bon, tu vomis, combien de fois par jour ? Ben…zéro. Ca n’empêche pas d’être dans un sale état toute la journée. Voilà, vous êtes prévenues, vous n’avez qu’à vomir pour être prises au sérieux. Se plaindre d’avoir le cœur au bord des lèvres, c’est pas suffisant, il faut des preuves !

Et puis fatigue +++ elle aussi, mais ça je m’y attendais. Je ne sais pas s’il est possible de traverser le premier trimestre comme une fleur, en pleine forme. Le problème, quand ce n’est pas ton premier, c’est que tu ne peux pas t’allonger devant la télé après le boulot. Il faut enchaîner avec le bain, le jeu, les repas. Je me suis donc couchée avec les poules pour (à peu près) assurer le lendemain.

De l’avantage de ne plus être salariée

Après il faut voir le positif : je ne suis plus salariée et ça rend la chose beaucoup plus facile à gérer. Je fais une sieste si j’ai envie, si je vomis, je n’aurais pas besoin de raconter que j’ai la gastro. Je pourrais rajouter que je n’ai pas besoin de rentrer mon ventre à chaque fois que je me lève LOL. Même si cette fois-ci mon bidou a été quasiment inexistant jusqu’à l’écho T1.

Et puis il y a eu tout ce stress autour du DPNI qui m’a franchement fait sortir un peu de ma grossesse. C’est un mécanisme de protection j’imagine, on se détache de ce qui se passe, on se prépare au pire. Bébé bouge, mais je reste un peu sur le qui-vive, j’attends les échos pour m’emballer. J’ai d’ailleurs mis plein de partenariats de côté en mode “non, non on attend, c’est trop tôt pour préparer son arrivée“.

Bref, clap de fin sur ce premier trimestre de grossesse, sans regrets ;-). J’espère que le deuxième trimestre m’apportera un peu plus de satisfaction et de zénitude ! N’hésitez pas à me rejoindre sur Instagram où je partage au quotidien ma vie de (future) maman et des bons plans 😉