Parfois, c’est dur…
Par Aurelie
10 janvier 2017
Depuis que Louis est entré dans nos vies, je me sens sur un petit nuage. Tellement chanceuse de l’avoir, ce bébé adorable qui nous fait pleins de sourires dès le réveil, qui nous fait rigoler, qui regarde le monde de ses grands yeux bleus.
Pour autant, il faut bien dire que le mode bisounours est parfois off. Parfois c’est dur. C’est fatigant. C’est stressant. Les blogs ont tendance à montrer le côté merveilleux de la chose, la famille parfaite avec l’enfant parfait, la maison bien rangée, la maman qui sort de la mat’ avec des abdos en béton…Moi sur ce blog comme je vous l’ai déjà dit, j’ai envie de partager la vraie vie. Un bébé, c’est fantastique. Mais parfois, c’est dur, n’ayons pas peur de le dire.
Le plus dur pour moi, c’est l’isolement. Laissez-moi préciser qu’à la base, je ne suis pas spécialement sociable 🙂 J’aime passer du temps seule, au calme, lire, faire mon footing de mon côté, aller faire du shopping en solitaire…Je ne ressens pas souvent le besoin d’être entourée, et j’ai même tendance à me dire qu’au moins si je suis seule, je suis tranquille et je fais ce que je veux (à ce stade, vous devez vous dire que je suis un vrai ours 😉
Pourtant depuis mon congé mat’ je me sens complètement à l’écart, en tête à tête avec mon fils, c’est génial, mais parler juste à une caissière ou à la boulangère dans la journée, c’est un peu light. Je suis sortie très peu sans bébé, pas de famille dans le coin, un papa souvent en déplacement ou très sollicité dans son travail, j’ai dû me débrouiller toute seule. Alors je m’en suis sortie hein, c’est pas le problème. C’est juste que sortir 4 fois de chez soi sans bébé en deux mois, ça fait pas beaucoup. (surtout quand ces 4 sorties incluent : faire les courses, ou aller chez le dermato – super activité, non ?)
J’en parlais à des amies mamans, et finalement on a toutes le même ressenti. On a beau adorer passer du temps avec bébé, la moindre sortie pour aller faire des courses toute seule devient une aventure super excitante. On se saoule de l’effervescence du centre commercial, on croise tous les regards qu’on peut, on croque à pleine dents ce moment “à soi” qui il y a quelques mois encore aurait été complètement insignifiant – limite barbant.
Et puis la deuxième chose la plus dure, ce sont les cris de bébé. Louis est plutôt sage, mais il lui est arrivé certains jours de pleurer sans arrêt, sans que je ne trouve la raison à ces pleurs. C’est déstabilisant, c’est usant, et je finis la journée sur les rotules. Juste après la mat’, les hormones aidant (ou n’aidant pas plutôt) j’ai fini quelques soirées en pleurs, complètement HS, en ayant juste envie de m’allonger et d’attendre que ça passe.
Bien sûr c’est toujours passé, pour lui comme pour moi ! Et c’est ce qu’il faut s’efforcer de garder en tête. Tout n’est que momentané. Parfois c’est dur, mais la plupart du temps, c’est quand même génial. Et c’est sur cette note positive que je veux terminer ce post moins drôle que d’habitude.
Bien sûr c’est toujours passé, pour lui comme pour moi ! Et c’est ce qu’il faut s’efforcer de garder en tête. Tout n’est que momentané. Parfois c’est dur, mais la plupart du temps, c’est quand même génial. Et c’est sur cette note positive que je veux terminer ce post moins drôle que d’habitude.
Les mamans, vous aussi vous vous êtes déjà senties esseulées, dépassées, épuisées ?
Coucou! Je me lance enfin, et j'ose te laisser un commentaire! Cela fait quelques mois que je suis avec attention ton blog et il m'a beaucoup aidé! Nos loulous doivent avoir deux mois d'écart (j'ai accouché le 23 décembre) donc tu avais toujours un temps d'avance sur moi, et cela m'a permis de voir où je mettais les pieds! Donc voilà, je voulais juste te dire que tes articles sont supers, je m'y reconnais à 100 %! Bonne continuation!